L’histoire du hangul est connue, c’est d’ailleurs l’une des seules écritures dont l’origine reste certaine. En 1443, dans une tentative de démocratiser l’éducation, le roi coréen sejong invente un alphabet pour remplacer l’écriture chinoise en place dans le pays, jugée trop complexe et moins adaptée aux sonorités coréennes. La forme des lettres du hangul est déterminée par leur sonorité car elle se base sur la position de la langue dans la bouche. La ligne est simplifiée au maximum dans une variation de ronds et carrés de façon à la rendre lisible aussi bien verticalement qu’horizontalement.
De ce fait, le hangul est considéré par beaucoup de coréens comme un symbole d’indépendance.
Né en 1952 à Chungju, l’artiste, graphiste, designer, typographe Ahn sang soo est célèbre pour avoir su moderniser le hangul tout en respectant ses caracteristiques traditionnelles. Il est le chef de file de la nouvelle génération de graphistes coréens.
Depuis 1988, Ahn Sang Soo poursuit, en parallèle de son travail, le One eye project.