L’artiste coréenne Lee Jee-Young (이지영) investit l’espace confiné de son studio (12m2) à Seoul pour se mettre en scène dans des situations oniriques inspirées de légendes, de fables, de littérature et de souvenirs d’enfance.
Ses motivations artistiques découlent d’une quête personnelle d’identité. Son lieu de vie (espace cathartique tel une cellule monacale ou carcérale) devient le receptacle sur lequel elle projette ses états psychologiques et personnels.
Dans une profusion de couleurs, pullulent des insectes géants et des objets du quotidien surdimensionnés. Les éléments se démultiplient, les objets s’envolent et se déploient jusqu’à saturer l’espace, créant ainsi un sentiment d’étouffement et de menace.
Amorcés en 2007, les « tableaux photographiques » de Lee Jee-Young, qui mélangent à la fois sculpture, installation et peinture, sont entièrement réalisés à la main par ses soins, sans recours à la retouche numérique.
Lee Jee young recoit en 2012 le Sovereign Art Prize.