La couverture du roman « aleph zero » de Jerome Ferrari s’orne d’une œuvre du peintre coréen HoRyon lee : une femme dont on ne voit ni la tête ni les pieds relève en un geste gracile le bord de sa jupe. Instant éphémère cristallisé, la sensualité affleure du contact soyeux entre le tissu plissé et la peau que l’on devine douce.
Par un procédé de transparence et de superposition, l’artiste coréen Ho Ryon Lee, né en 1978, emprunte à la photographie l’idée de la double exposition. Dépassant l’évocation, ses peintures fétichistes s’érotisent grâce à l’irruption du mouvement et de la temporalité dans la représentation.