Dessinateur virtuose aux traits denses et aux influences diverses, Kim Jung Gi donne vie à un univers personnel qu’il déploie dans des compositions tentaculaires. Son imagination hyperphage se nourrit de tout ce qu’il l’entoure, essentiellement d’images et de données du quotidien qu’il mémorise puis qu’il réutilise en fonction de ses illustrations.
Outre la maitrise technique qui le rapproche de ses références (katsuhiro Otomo, Moebius, Norman Rockwell,…), le talent du dessinateur coréen tient principalement à sa vision globale et instinctive de l’espace qui lui permet de reproduire de manière claire et lisible des situations complexes foisonnants de détails.
A la fois érotique, drôle et violent le travail de Kim Jung Gi se peuple pèle mêle de militaires, cyborgs, salarymen, mafieux, stripteaseuses, lycéennes, samouraïs qui évoluent dans un univers urbain décadent et futuriste.
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Né en 1975 dans la ville de Goyang-Si, Kim Jung Gi se passionne très tôt pour l’univers de la bande dessinée quand il découvre à l’âge de 6 ans, une illustration de Dr Slump réalisée par le papa de dragon ball, Akira Toriyama. Depuis, il ne cesse de dessiner, rejoint une école d’art à l’âge de 19 ans, étudie le dessin occidental, la caricature et la peinture à l’huile.
Kim Jung Gi a publié chez Glénat, avec le scénariste français jean-David Morvan, l’album « Spy Games ».
Merci a Cyril Brenner-Loegel
Source des images : Superani