L’artiste coréen Choi jeong hwa (né en 1961 à Séoul) utilise des matériaux bons marchés, des objets du quotidien qu’il accumule et assemble pour créer des sculptures tocs et kitsch souvent issues de l’imagerie traditionnelle et mythologique coréenne. Comme une ode à l’abondance et à la culture de masse, ses œuvres émerveillent par leur profusion de couleurs vives. La démarche de Choi Jeong Hwa se rapproche du mouvement dadaïste dans le sens ou il élabore un langage « plastique » basé sur l’incongruité des moyens, s’éloignant ainsi de la représentation académique. Au dela de la simple critique de la société de consommation, l’artiste propose une vision inédite et contemporain du monde qui nous entoure par le biais des objets du quotidien qu’il recycle et détourne de leur fonction initiale.
Pour son installation « 1000 doors », projet colossal situé à Seoul, l’artiste recouvre de 1 000 portes un immeuble entier.