Panier / 0

Votre panier est vide.

Votre panier est vide.

Panorama du cinéma coréen

Le cinéma coréen s’est forgé une place incontournable dans le paysage cinématographique mondial. En mêlant habilement tradition et modernité, il offre une perspective profonde sur les facettes multiples de la Corée, tout en captivant un public international grâce à sa qualité artistique et à ses histoires universelles.

Printemps, été, automne, hiver... et printemps (Kim Ki-Duk, 2003)

Une histoire de résilience et d’innovation

L’histoire du cinéma coréen est marquée par des périodes de censure et de difficultés économiques, notamment durant l’occupation japonaise et les années qui ont suivi la guerre de Corée. Malgré ces défis, le cinéma a prospéré grâce à sa capacité à s’adapter et à innover. Des premiers films muets aux blockbusters modernes, chaque époque a vu naître des œuvres qui reflètent les espoirs, les rêves et les défis de la société coréenne.

L’occupation japonaise (1910-1945)
Le cinéma fait son apparition en Corée à la fin du XIXe siècle avec l’introduction de films étrangers et la projection des premiers films muets. Cependant, l’industrie cinématographique locale n’a pas vraiment l’opportunité de se développer en raison de l’occupation japonaise, durant laquelle la production de films est strictement contrôlée et utilisée à des fins de propagande japonaise.

La libération (1945-1953)
Après la libération de 1945, le cinéma coréen connaît une période de renaissance, mais est rapidement interrompu par la guerre de Corée (1950-1953). Cette période voit la destruction de nombreuses infrastructures cinématographiques, mais aussi la naissance d’un désir de construire une identité cinématographique nationale.

L’Âge d’Or (1953-1970)
Les années 1950 et 1960 sont souvent considérées comme l’âge d’or du cinéma coréen, une période marquée par une production cinématographique florissante et la réalisation de films qui sont aujourd’hui considérés comme des classiques. Les réalisateurs de cette époque, comme Kim Ki-young, explorent des thèmes sociaux, psychologiques et existentiels avec une audace artistique remarquable.

Les années de restriction (1970-1980)
Durant cette période, le gouvernement impose une censure stricte et un contrôle étroit sur l’industrie cinématographique, limitant la créativité et la liberté d’expression des cinéastes. Malgré ces restrictions, des films importants continuent d’être produits, souvent en utilisant des métaphores et des allégories pour contourner la censure.

Renaissance et modernisation (1980-1999)
À partir des années 1980 et surtout dans les années 1990, le cinéma coréen connaît une nouvelle période de renaissance, grâce à la libéralisation politique et à l’ouverture de l’économie. Cette ère voit l’émergence de nouveaux talents et la diversification des genres cinématographiques, posant les bases de l’industrie moderne.

Reconnaissance Internationale (2000-présent)
Au tournant du millénaire, le cinéma coréen commence à attirer l’attention internationale, grâce à des réalisateurs comme Park Chan-wook, Bong Joon-ho et Lee Chang-dong. Leurs films, caractérisés par une mise en scène innovante et des récits puissants, remportent des prix dans des festivals internationaux et conquièrent un public mondial.

En 2019, « Parasite » de Bong Joon-ho devient le premier film en langue non anglaise à remporter l’Oscar du meilleur film, marquant un moment historique pour le cinéma coréen et soulignant sa place de choix sur la scène mondiale.

Les thèmes du cinéma coréen

Le cinéma coréen se distingue par la diversité de ses genres et de ses thèmes. Du mélodrame au thriller, en passant par la comédie et le film historique, il explore des sujets aussi variés que l’identité nationale, les conflits familiaux, les injustices sociales et l’amour sous toutes ses formes. Cette richesse thématique permet aux réalisateurs coréens de peindre un tableau complexe de la société, tout en engageant le spectateur dans une réflexion profonde sur des questions universelles.

1. La quête d’identité
Au cœur du cinéma coréen se trouve la quête incessante de l’identité, tant sur le plan individuel que collectif. Cette exploration va souvent de pair avec des réflexions sur le conflit intergénérationnel, la modernisation rapide et ses impacts sur les traditions. Des films comme « Oasis » de Lee Chang-dong et « Poetry » du même réalisateur, illustrent cette quête d’identité avec une sensibilité profonde, questionnant ce que signifie être coréen dans un monde en mutation.

2. Les conflits familiaux
Les dynamiques familiales occupent une place centrale dans le cinéma coréen, reflétant l’importance de la famille dans la société coréenne. Les films traitant de cette thématique, tels que « Mother » de Bong Joon-ho, explorent souvent les tensions entre les obligations familiales et les désirs individuels, soulignant les sacrifices, les malentendus et parfois les tragédies qui émergent au sein des liens familiaux.

3. La critique sociale et politique
Le cinéma coréen n’hésite pas à aborder des thèmes sociaux et politiques, critiquant ouvertement les inégalités, la corruption et les dysfonctionnements de la société. Des œuvres comme « The Host » de Bong Joon-ho utilisent le fantastique pour critiquer la gestion des crises environnementales et sanitaires, tandis que « Burning » de Lee Chang-dong s’attaque à la question des inégalités sociales à travers une narration énigmatique.

4. L’Histoire et la mémoire
L’histoire tumultueuse de la Corée, marquée par la colonisation, la guerre de Corée et ses divisions persistantes, est un thème récurrent. Des films tels que « The Handmaiden » de Park Chan-wook revisitent des périodes historiques pour explorer des questions de pouvoir, d’identité et de résistance. D’autres, comme « Joint Security Area » de Park Chan-wook, s’attellent à la mémoire collective et aux cicatrices laissées par la division du pays.

4. L’Amour sous toutes ses formes
Le cinéma coréen explore l’amour dans toutes ses complexités, du romantisme effréné aux histoires d’amour tragiques, en passant par l’amour familial et l’amitié. Cette diversité d’expressions de l’amour montre la polyvalence émotionnelle du cinéma coréen, capable de capturer la profondeur des relations humaines.

Les genres du Cinéma Coréen

Le cinéma coréen, avec son incroyable diversité de genres, est un véritable kaléidoscope culturel et artistique qui offre une fenêtre unique sur les complexités et les beautés de la Corée. Des thrillers haletants aux drames profonds, en passant par les comédies légères et les épopées historiques, chaque genre contribue à la riche mosaïque du paysage cinématographique coréen.

Thrillers et films noirs
Le cinéma coréen s’est fait remarquer sur la scène internationale notamment grâce à ses thrillers et films noirs, souvent imprégnés d’une intensité dramatique et d’une ingéniosité narrative.

    • Oldboy (2003) – Réalisé par Park Chan-wook. Ce film est un incontournable du cinéma coréen, centré sur un homme emprisonné pendant 15 ans sans savoir pourquoi, puis relâché, avant de chercher à se venger.
    • Memories of Murder (2003) – Réalisé par Bong Joon-ho. Basé sur les premiers cas de séries de meurtres en Corée du Sud, ce film suit deux détectives dans leur quête désespérée pour attraper le tueur.
    • I Saw the Devil (2010) – Réalisé par Kim Jee-woon. Un thriller brutal et intense où un agent secret se lance dans une quête de vengeance contre un tueur en série qui a assassiné sa fiancée.
    • The Chaser (2008) – Réalisé par Na Hong-jin. Ce film suit un ancien détective devenu proxénète qui découvre que ses filles ont disparu, soupçonne un client régulier et engage une course contre la montre pour le trouver.
    • Mother (2009) – Réalisé par Bong Joon-ho. Un thriller dramatique où une mère dévouée cherche à prouver que son fils, accusé de meurtre, est innocent.
    • A Bittersweet Life (2005) – Réalisé par Kim Jee-woon. Un élégant film noir sur un gangster qui commence à remettre en question ses loyautés et ses motivations après avoir été trahi.
    • New World (2013) – Réalisé par Park Hoon-jung. Ce film suit un officier de police infiltré au sein de la mafia, tiraillé entre son devoir et sa loyauté envers le chef de gang qu’il sert depuis des années.
    • The Yellow Sea (2010) – Réalisé par Na Hong-jin. Un thriller sombre et intense sur un homme endetté qui accepte de commettre un assassinat pour effacer sa dette, le plongeant dans une spirale de violence.
    • Sympathy for Mr. Vengeance (2002) – Réalisé par Park Chan-wook. Le premier volet de la trilogie de la vengeance, racontant l’histoire d’un homme désespéré qui kidnappe la fille d’un riche industriel, déclenchant une série tragique d’événements.
    • The Man from Nowhere (2010) – Réalisé par Lee Jeong-beom. Un thriller d’action poignant sur un ancien agent secret qui se lance dans une mission brutale pour sauver une jeune fille qu’il a prise sous son aile.

Comédies et romances
À l’autre bout du spectre, le cinéma coréen brille également dans les genres de la comédie et de la romance, offrant des récits qui oscillent entre humour léger et émotions profondes.

    • My Sassy Girl (2001) – Réalisé par Kwak Jae-yong. Ce film est devenu un classique, racontant l’histoire tumultueuse et souvent hilarante d’un jeune homme et d’une femme excentrique.
    • Extreme Job (2019) – Réalisé par Lee Byeong-heon. Une comédie d’action où un groupe de policiers sous couverture ouvre un restaurant de poulet pour surveiller un gang, mais leur entreprise devient inattendument populaire.
    • Welcome to Dongmakgol (2005) – Réalisé par Park Kwang-hyun. Pendant la guerre de Corée, des soldats de différents camps se retrouvent dans un village isolé où les habitants ignorent tout du conflit.
    • 200 Pounds Beauty (2006) – Réalisé par Kim Yong-hwa. Le film suit l’histoire d’une chanteuse en surpoids qui subit une chirurgie plastique complète et poursuit sa carrière en tant que nouvelle personne.
    • Miss Granny (2014) – Réalisé par Hwang Dong-hyuk. Une femme de 70 ans se retrouve mystérieusement dans le corps de sa version de 20 ans après avoir été photographiée dans un studio mystérieux.
    • Architecture 101 (2012) – Réalisé par Lee Yong-ju. Ce film suit une femme qui retrouve son premier amour pour lui demander de construire sa maison, explorant leur passé et le présent.
    • The Beauty Inside (2015) – Réalisé par Baik. Un homme se réveille chaque jour dans un corps différent et doit trouver comment garder sa relation avec la femme qu’il aime.
    • Always (2011) – Réalisé par Song Il-gon. L’histoire d’amour entre un ancien boxeur devenu gardien de parking et une femme malvoyante.
    • A Moment to Remember (2004) – Réalisé par John H. Lee. Un drame romantique poignant sur un couple dont la relation est mise à l’épreuve quand la femme développe une maladie d’Alzheimer précoce.
    • My Love, My Bride (2014) – Réalisé par Lim Chan-sang. Ce film explore la vie quotidienne et les défis d’un jeune couple marié, capturant à la fois les moments comiques et touchants de la vie conjugale.

Horreur et surnaturel
Le genre de l’horreur et du surnaturel en Corée du Sud ne cesse de repousser les limites de la peur et de l’imagination.

    • A Tale of Two Sisters (2003) – Réalisé par Kim Jee-woon. Inspiré par un conte folklorique coréen, ce film suit deux sœurs qui sont confrontées à des événements troublants et des présences surnaturelles dans leur maison.
    • The Wailing (2016) – Réalisé par Na Hong-jin. Ce film mélange horreur et mystère, où un village est frappé par une série de meurtres et de maladies étranges après l’arrivée d’un mystérieux étranger.
    • Thirst (2009) – Réalisé par Park Chan-wook. Ce film raconte l’histoire d’un prêtre qui devient vampire après une transfusion sanguine expérimentale et lutte avec ses désirs nouveaux et interdits.
    • Gonjiam: Haunted Asylum (2018) – Réalisé par Jung Bum-shik. Basé sur des rumeurs autour d’un hôpital psychiatrique réellement abandonné, le film suit une équipe de tournage alors qu’ils explorent l’asile pour un livestream horrifique.
    • The Host (2006) – Réalisé par Bong Joon-ho. Bien que principalement un film de monstre, il incorpore des éléments d’horreur surnaturelle à travers l’histoire d’une créature mutante qui émerge du fleuve Han et sème la terreur à Séoul.
    • Whispering Corridors (1998) – Une série de films d’horreur situés dans des écoles pour filles, où chaque film aborde des thèmes de l’adolescence, du surnaturel et des critiques sociales, le tout enveloppé dans des récits d’horreur captivants.

Drames sociaux
Les drames et films à thématique sociale constituent un pilier central du cinéma coréen, avec des réalisateurs comme Lee Chang-dong et Bong Joon-ho qui utilisent le medium pour explorer les inégalités sociales, les défis familiaux et les dilemmes moraux.

    • Parasite (2019) – Réalisé par Bong Joon-ho. Ce film multi-récompensé explore les divisions de classe dans la société coréenne moderne à travers l’histoire d’une famille pauvre qui s’infiltre dans la vie d’une famille riche.
    • Peppermint Candy (1999) – Réalisé par Lee Chang-dong. Ce film dramatique suit un homme au cours de 20 années de sa vie, révélant les traumatismes personnels et historiques qui l’ont façonné.
    • Cart (2014) – Réalisé par Boo Ji-young. Ce film raconte l’histoire de travailleurs contractuels dans un grand magasin qui commencent une grève pour protester contre leur licenciement injustifié.
    • Ode to My Father (2014) – Réalisé par Yoon Je-kyoon. Il raconte l’histoire d’un homme qui, dans sa jeunesse, promet de prendre soin de sa famille, ce qui le conduit à travers les événements historiques majeurs de la Corée du 20e siècle.
    • 1987: When the Day Comes (2017) – Réalisé par Jang Joon-hwan. Ce film est basé sur des événements réels qui ont conduit aux manifestations démocratiques en Corée en 1987 après la mort d’un étudiant lors d’un interrogatoire policier.
    • Mother (2009) – Réalisé par Bong Joon-ho. Ce film suit une mère déterminée à prouver que son fils, qui a des troubles cognitifs, est innocent d’un crime brutal.

Films historiques et épiques
Les épopées historiques et les drames en costumes occupent une place de choix dans le cinéma coréen, retraçant les moments cruciaux de l’histoire de la nation.

    • The Admiral: Roaring Currents (2014) – Réalisé par Kim Han-min. Ce film raconte l’histoire de l’amiral Yi Sun-sin, qui a combattu les Japonais avec seulement 12 navires à sa disposition.
    • Masquerade (2012) – Réalisé par Choo Chang-min. Le film suit l’histoire d’un roi de Joseon et de son double, un simple comédien qui se trouve soudainement au pouvoir.
    • The Throne (2015) – Réalisé par Lee Joon-ik. Ce drame historique se concentre sur les tragiques événements autour du prince Sado, qui fut enfermé dans un coffre de riz jusqu’à sa mort par son propre père, le roi Yeongjo.
    • The Age of Shadows (2016) – Réalisé par Kim Jee-woon. Ce film explore les tensions entre les résistants coréens et les forces d’occupation japonaises dans les années 1920.
    • A Taxi Driver (2017) – Réalisé par Jang Hoon. Basé sur des événements réels, ce film suit un chauffeur de taxi de Séoul qui se retrouve impliqué dans le soulèvement de Gwangju en 1980.

Les réalisateurs coréens

Le succès international du cinéma coréen repose en partie sur le talent de ses réalisateurs et acteurs. Des figures emblématiques comme Park Chan-wook, Bong Joon-ho et Kim Ki-duk ont été saluées pour leur vision artistique et leur capacité à transcender les frontières culturelles.

Les pionniers

Kim Ki-young : Le Maître du Thriller Psychologique
Kim Ki-young est souvent cité comme l’un des plus grands réalisateurs coréens de tous les temps. Son œuvre la plus célèbre, « La Servante » (1960), est un thriller psychologique qui explore les thèmes de la sexualité, de la classe et de la folie. Son style unique mélangeant horreur et mélodrame a ouvert de nouvelles voies dans le cinéma coréen, influençant des générations de cinéastes après lui.

Yu Hyun-mok : L’Humaniste
Yu Hyun-mok est un autre pilier du cinéma coréen, reconnu pour son approche humaniste et réaliste. Son film « Obaltan » (1961), considéré comme l’un des plus grands films coréens de tous les temps, dépeint avec une sincérité brutale la lutte pour la survie dans une Corée post-guerre. Yu Hyun-mok a su capturer l’essence de l’expérience humaine, faisant de ses films des études de caractère poignantes et intemporelles.

Shin Sang-ok : Le Prodige Polyvalent
Shin Sang-ok est une figure incontournable du cinéma coréen, connu pour sa versatilité et sa capacité à exceller dans différents genres. Après avoir fondé sa propre société de production, Shin Films, il a produit et réalisé des films qui ont marqué l’époque, tels que « Chunhyang » (1961). Sa carrière a pris un tournant dramatique lorsqu’il a été enlevé par la Corée du Nord dans les années 70, une période durant laquelle il a continué à réaliser des films avant de s’évader.

Im Kwon-taek : Le Chroniqueur de la Culture Coréenne
Im Kwon-taek est l’un des réalisateurs les plus prolifiques et respectés de Corée, avec plus de 100 films à son actif. Il est particulièrement célèbre pour ses œuvres qui explorent la culture et les traditions coréennes, comme « Chunhyang » (2000), une adaptation cinématographique d’une des plus célèbres histoires d’amour de Corée. À travers son travail, Im Kwon-taek a grandement contribué à faire connaître la culture coréenne à un public mondial.

Les visionnaires

Kim Ki-duk
Reconnu pour son style cinématographique unique et parfois controversé, Kim Ki-duk a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial avec des films tels que « Printemps, été, automne, hiver… et printemps » et « L’Île ». Ses œuvres, souvent centrées sur la nature, la spiritualité et la condition humaine, explorent la beauté et la brutalité de l’existence avec une poésie visuelle et narrative captivante.

Lee Chang-dong
Ancien ministre de la Culture et du Tourisme, il est un réalisateur et écrivain respecté pour son approche sensible et profonde des sujets sociaux, comme dans « Poetry » et « Burning ».

Bong Joon-ho
Avec des films comme « The Host », « Snowpiercer » et « Parasite », Bong Joon-ho s’est établi comme l’un des réalisateurs les plus innovants et critiques de sa génération. Ses films, qui mêlent souvent des éléments de différents genres, sont réputés pour leur commentaire social aigu et leur réalisation impeccable.

Park Chan-wook
Réalisateur de la célèbre « Trilogie de la vengeance », qui comprend « Sympathy for Mr. Vengeance », « Oldboy » et « Lady Vengeance », Park Chan-wook est connu pour son style visuel audacieux et ses narrations complexes. Ses œuvres ont grandement contribué à la popularité internationale du cinéma coréen.

Kim Jee-woon
Avec une filmographie incluant « A Tale of Two Sisters » et « I Saw the Devil », Kim Jee-woon est célèbre pour son approche stylistique et sa capacité à naviguer à travers différents genres, faisant de lui un des réalisateurs les plus polyvalents de Corée.

Hong Sang-soo
Connu pour ses drames intimes et ses récits contemplatifs, tels que « On the Beach at Night Alone », Hong Sang-soo est un maître du minimalisme, explorant les intrications des relations humaines avec subtilité et nuance.

Na Hong-jin
La renommée de Na Hong-jin s’est consolidée avec des thrillers tendus comme « The Chaser » et « The Wailing », ce dernier mêlant habilement horreur et mystère dans un cadre profondément coréen, affirmant son talent dans la création d’atmosphères immersives et perturbantes.

Contributions et Reconnaissance Internationale

Les acteurs et réalisateurs coréens ont joué un rôle crucial dans l’avènement du cinéma coréen sur la scène mondiale. Leurs œuvres ont non seulement remporté des prix dans des festivals internationaux prestigieux, mais ont également attiré un nouveau public vers le cinéma coréen, grâce à leur universalité et leur originalité.

Les talents comme Kim Min-hee, remarquable dans « The Handmaiden » de Park Chan-wook, et Lee Byung-hun, qui a transcendé les frontières avec des rôles tant en Corée qu’à Hollywood, continuent d’élargir la portée et la perception du cinéma coréen. De même, des réalisateurs tels que Lee Chang-dong et Kim Jee-woon sont célébrés pour leur contribution artistique et leur capacité à raconter des histoires qui résonnent bien au-delà des frontières de la Corée.

Conclusion

Le cinéma coréen continue de fasciner et d’inspirer, reflétant les nuances d’une société en constante évolution tout en restant profondément ancré dans son riche héritage culturel. À travers ses récits poignants et ses innovations artistiques, il invite les spectateurs du monde entier à explorer la complexité de l’expérience humaine, faisant du cinéma coréen non seulement un pilier de la culture nationale mais aussi un acteur majeur sur la scène internationale du film.